Le ginkgo biloba libéré !
Le Ginkgo est un arbre de taille moyenne à grande, pouvant atteindre 20 à 35 m.
Sa durée de vie est très importante ; celui du jardin botanique de l'Université de Sendai est âgé de 1 250 ans. Selon le principe de coloniarité de Francis Hallé, le ginkgo est un être vivant potentiellement immortel ; il n'a pas de prédateurs naturels, ni de parasites ou maladies. Les seuls facteurs externes défavorables seraient l'homme, les aléas telluriques ou climatiques.
L'écorce des jeunes Ginkgo est d’abord lisse puis devient craquelée et fissurée avec le temps. Sa couleur varie du brun au gris.
Ses feuilles sont uniques parmi les spermatophytes, puisque formées de deux lobes en forme de palmes et ne présentant pas de nervure centrale comme la quasi-totalité des plantes modernes. Dotées d'un pétiode, elles sont insérées sur les rameaux par petits groupes de 3 ou 4 et atteignent de 5 à 15 cm de long. Ces feuilles sont caduques.
Un exemple extrême de sa résistance est le fait qu'il fut l'une des rares espèces à ne pas avoir souffert de l'explosion de la bombe atomique le 6 août 1945 à Hiroshima. Un ginkgo biloba situé à moins d'un kilomètre de l'épicentre a survécu ; les études scientifiques réalisées par la suite ont prouvé sa résistance aux agents mutagènes.
Autant dire qu'il résiste bien aux vicissitudes de la vie couzotte !
Les élus de la précédente municipalité en avaient offerts à la commune dont l'un est planté dans les Jardins de la Couze, face au pont du lavoir.
Las ... Il est tellement protégé qu'on l'oublie derrière sa grille; il souffrait, perdu au milieu des herbes folles et des produits de la tonte. Ses feuilles portent les traces des attaques qu'il a subies.
L'objectif de notre association - la valorisation environnementale de Couze et Saint-Front - a été mis en pratique ce soir par le nettoyage de l'environnement immédiat du ginkgo biloba ... et, ... oui ..., il a bien résisté et va reprendre le cours normal de sa vie pour atteindre un jour ... 35 mètres ?!